


A la lecture du résumé j'ai tout de suite pensé à un de mes films préférés: I Robot. L'univers des machines qui évoluent et se mettent à penser avait un air de déjà vu, mais dans le bon sens du terme, j'étais curieuse de voir comment l'auteur allait bien pouvoir tourner ça.
Ici pas de flic craquant et rebelle (oui j'adore Will Smith) mais une famille normale. Et par normalité j'entends: Un grand père reclus dans sa montage, un couple divorcé avec le père vivant dans le Sud de la France avec une nouvelle fiancé et une mère écologiste partie en Italie, un fils en pension à Paris et une fille étudiant l'art en Allemagne. Tout ce beau monde est donc dispersé lorsque toute "vie" électronique s'éteint. Chaque chapitre suit un personnage avec un schéma narratif qui passe en boucle: Tomi le grand père, Peter le père, Thomas le fils, Jenny la fille et Sarah la mère, chaque cycle étant coupé par un diagnostic du CIEL.
CIEL, c'est LA big machine qui contrôle tout: électricité, chauffage, lumière, eau courante, communication, et bien sûr, les autres machines. Après avoir observé les humains, elle décide de prendre les choses en mains et coupent tout. S'en suit un chaos mondial. Peur, danger, suspicions, le stresse monte de chapitres en chapitres. Qui est derrière tout ça? Quel est le but? Au delà de l'aspect mondial et ses répercutions, on suit aussi les pensées plus personnelles de ces personnages qui auraient dû, pour la première fois depuis des années, se retrouver pour un Noel en famille. Je ne suis pas vraiment attachée à eux, malgré tout ça ne m'a pas gênée outre mesure pendant ma lecture, car leur caractère volontaire, téméraire, leur intelligence m'ont permise de vouloir en savoir plus, j'avais envie de les suivre, tantôt révoltés, tantôt en panique, ils sont les piliers forts de l'intrigue.
Touchant les thèmes de la technologie moderne et de son importance dans notre quotidien, mais aussi celui de l'écologie et des méfaits que les hommes font subir à la planète, ils apportent une dimension futuriste et réaliste au récit, on ne peut que se sentir concernés. En opposé, on peut aussi faire le parallèle avec la seconde guerre mondiale, le pouvoir du contrôle sur la population, les "prisons", le travail forcé, un écho du passé qui encore une fois renforce la réalité du récit. On y croit totalement.
La fin apporte un revers de situation qui annonce une suite encore plus palpitante, dans les derniers chapitres je me suis de plus en plus sentie connectée aux personnages, un lien qui je pense sera renforcé dans le tome 2 que j'ai hâte de lire.

organisée par Babélio
en partenariat avec les Editions Gulf Stream.
Un grand merci à eux, pour m'avoir permis de lire ce roman, pour l'envoie, et pour leur confiance.
BO-o-M, Posté le lundi 19 janvier 2015 01:57
Tu me donnes envie de le découvrir :D