

Après avoir sauvé Julian d'une condamnation à mort, Lena et ses amis regagnent la Nature. Mais celle-ci n'est plus un lieu sûr, des rebellions ont éclaté partout dans le pays et les Régulateurs sont postés à la frontière, à l'affût de toute transgression. Le gouvernement ne peut plus nier l'existence des Invalides et la menace qu'ils représentent. Tandis que Lena mène la Résistance prenant chaque fois plus de risques, sa meilleure amie Hana vit une vie sans amour au bras du jeune maire de Portland... Leurs récits se déroulent en parallèle, leurs voix alternent : quand les deux amies se retrouveront-elles ?

Dans ce 3eme et dernier tome Lauren réinvente encore une fois sa narration, avec faisant alternée les voix de Lena, vivant dans la nature, et d'Hana, sa meilleure amie, guérie de la déliria. Et autant dire que j'ai été conquise par ça tout de suite, d'une parce que c'est un procédé que j'apprécie énormément et de deux, parce que j'adore le personnage d'Hana, qui est pleine de caractère. Nous voyons donc ici les deux facettes de cette société, avec d'un côté Lena, qui se bat pour sa survie, qui vit dans la crasse, dans le froid et de l'autre Hana, stable, posée, sur le point de se marier et si en surface tout semble les opposer, on se rend vite compte qu'elles sont en fait le reflet l'une de l'autre, quelques soit la condition dans laquelle elles se trouvent, elles sont toutes les deux prisonnière de ça. Chacune menant sa propre bataille, nous retrouvons certains personnages et en rencontrons de nouveaux, plusieurs intrigues m'ont captivées, surprises voire rendues folle, mais ce que j'ai aimé avant tout, se sont les sentiments qui s'en dégageaient, le gout amer de la trahison, l'amour et ses doutes, la curiosité mêlant peur et excitation, la joie des retrouvailles, l'amitié et ses codes secrets. Au delà d'un combat au droit d'aimer, ce livre est basé sur le droit à la liberté, d'être qui nous voulons, avec qui nous voulons. En ce sens, la fin est porteuse d'un magnifique message, cependant je regrette que ça se finisse si vite, j'aurai aimé un petit "ce qu'ils deviennent" parce que nous restons sur encore plein de questions sur les personnages auxquels je me suis fortement attachée... Mais je suis ravie, Lauren a écrit plusieurs nouvelles inter-trilogie dont la première Hana, sortira en mai chez Black Moon dans leur nouvelle collection....

"Mais peut-être que le bonheur n'est pas dans le choix. Peut être qu'il est dans la fiction, dans les histoires qu'on se raconte, dans cette capacité à se convaincre que la route sur laquelle on atterrit est celle que l'on voulait emprunter depuis le début"
Pour ne pas risquer le gros spoilers, la dernière citation vous allez devoir lire le livre pour la connaitre parce que c'est la toute dernière page <3
Virginie Houlet Moreau, Posté le vendredi 08 mars 2013 09:41
Alors moi je vais vous parler d’un livre que j’ai vraiment adoré et qui est une excellente découverte : 40 jours de nuit de Michelle Paver.
J’ai en fait lu le journal de Jack, notre Héros, très facile à lire, je me suis vite mise dans la peau du personnage. Partant d’une banale histoire d’aventure, Jack est le personnage typique qui cherche à fuir son passé et son présent. Il n’a rien à perdre et personne à laisser derrière lui, alors pourquoi ne pas partir loin de sa vie actuelle, se créer une nouvelle vie avec de nouveaux amis ?
Bref, Jack part en expédition loin de tout et de tous, avec des gens qu’il ne connaît ni n’apprécie. Il faut dire qu’au début moi non plus je ne les appréciai pas des masses. Tout est bien décrit, je n’ai donc pas eu de mal à m’imaginer en train de partir avec sur le bateau et à monter le camp, j’ai même réussi à sentir la pression régnant sur le bateau et à l’arrivée sans oublier cette angoisse qui m’a submergée au moment où Jack, Algie et Gus se retrouvent seuls, perdus au milieu de l’Arctique sans autre compagnie que les chiens et des gens à des milliers de kilomètres (par télégraphe)…
Quand Gus est tombé malade ça a été une vraie tragédie pour moi, je me suis mise à angoisser comme si j’étais à la place de Jack et que je me retrouvais seule sur la banquise à éviter de devenir complètement dingue par la nuit permanente, la solitude, le calme et le silence absolu, épuisants, effrayants, pire encore quand on imagine les bruits et les visions de Jack…
Je ne vous en dit pas plus pour laisser un peu de mystère quand même mais j’ai tout de même regretter qu’il se lise si vite…